La contraception naturelle avec Alix de Magic Ovaries
Alix est instructrice en Symptothermie et la fondatrice de Magic Ovaries. Elle accompagne les femmes et les couples dans une meilleure compréhension de leur fertilité et propose des formations complètes afin d’apprendre à identifier ses jours fertiles en autonomie grâce à l’observation de la glaire cervicale et au suivi de la température basale.
Baûbo est très heureuse de vous partager cet article sur un sujet clef : la contraception naturelle. Est-elle safe ? Qu’entend-on par “contraception naturelle” ? Comment ça fonctionne ? Alix répond à nos questions.
La contraception naturelle, qu’est-ce que c’est ?
Alix : Je n’aime pas beaucoup ce terme mais par “contraception naturelle” on entend “contraception sans hormone”. Sous cette étiquette, on regroupe des moyens de contraception comme le préservatif, le stérilet au cuivre, le diaphragme et les méthodes d’observation du cycle entre autres.
Petit rappel : la contraception est un mot qui vient du latin contra qui veut dire “au contraire de” et de conceptio, “action de contenir”. On cherche donc à “ne pas contenir”, à ne pas tomber enceinte.
Info : Même si les femmes cherchent à contrôler leurs grossesses depuis la nuit des temps, le mot “contraceptif” n’est entré au dictionnaire qu’en 1955 !
En effet, c’est au XXème siècle que de nombreuses découvertes sont faites à ce sujet :
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Une température qui varie
Dans les années 1900, le gynécologue néerlandais Theodoor van de Velde remarque le changement biphasique de la température basale. Cette dernière est basse durant la première phase du cycle menstruel et haute durant la deuxième. -
Une seconde phase de cycle stable
Dans les années 1930, les gynécologues Knaus et Ogino découvrent que l’ovulation a lieu entre 12 et 16 jours avant les prochaines règles. La deuxième phase du cycle est donc stable. C’est la première qui peut varier grandement. -
Une glaire cervicale qui change
Dans les années 1950, Erik Odeblad étudie en détail la structure anatomique du col de l'utérus et identifie différents types de cryptes cervicales qui produisent différents types de mucus permettant de filtrer, de transporter et de nourrir les spermatozoïdes.
La Symptothermie, ça marche comment ?
Alix : Comme son nom l’indique, c'est l’observation de la glaire cervicale (sympto) et le suivi de la température basale (thermie).
En combinant ces deux indicateurs, il est possible d’identifier la fenêtre fertile, période durant laquelle les rapports sexuels pourraient donner lieu à une grossesse.
On ne prédit rien. On observe !
La glaire cervicale et la température basale sont influencées par les hormones sexuelles, les oestrogènes et la progestérone, elles nous donnent des informations précises pour savoir où l’on se situe dans son cycle.
Vous l'avez peut-être déjà constaté, parfois vous avez des pertes blanches toutes sèches, à d’autres moments elles sont plus crémeuses, parfois elles sont extensibles comme du blanc d’oeuf cru et il vous arrive aussi peut-être d’avoir une sensation de “splash” et de constater comme de l’eau au fond de vos sous-vêtement. Tout ça, c’est de la glaire cervicale !
À chaque phase du cycle, ses hormones dominantes et son look de glaire.
Les hormones sexuelles influencent aussi la température basale. Celle-ci augmente après l’ovulation grâce à la progestérone.
Une fois qu’on sait où on se situe, on peut soit s’abstenir pour éviter une grossesse ou avoir des rapports pour maximiser ses chances de concevoir.
C’est ainsi que la méthode fonctionne.
Mon gynéco / sage-femme ne m’en a jamais parlé, pourquoi ?
Alix : Avec un taux d'efficacité de 98,2%*, la Symptothermie est aussi fiable que d'autres contraceptifs modernes. Elle représente un choix éclairé pour celles qui cherchent à comprendre et respecter leur cycle, tout en offrant une méthode de contraception sans effets secondaires. (*Source : Résultat de l’étude Sensiplan menée sur 900 femmes. Résultats publiés en 2007).
Malheureusement, peu de professionnels de santé semblent connaître cette méthode. Et pour cause, ce mot ne figure pas encore dans le dictionnaire !
Par ailleurs, il existe encore peu d’instructrices certifiées en Symptothermie.
Hyper dommage, car comprendre son cycle, c’est :
- se permettre de fonctionner au mieux en respectant sa cyclicité
- avoir un indicateur de santé globale
- maximiser ses chances de concevoir lorsqu’on a un projet d’enfant
- avoir une méthode de contraception non-invasive et sans effets secondaires
- pouvoir déterminer sa date prévue d’accouchement.
Bref, comprendre son cycle c’est de l’Empowerment avec un grand E.
Tu veux rejoindre l’aventure ?
Direction le site d’Alix : magicovaries.com.
Retrouve également des contenus gratuits sur son Tiktok Magic Ovaries et sa chaîne YouTube Magic Ovaries [FR].
Merci à Alix pour cet entretien. <3
1 commentaire
FRANÇOISE
Je regrette mais ce que vous écrivez: “contraception naturelle” on entend “contraception sans hormone”. Sous cette étiquette, on regroupe des moyens de contraception comme le préservatif, le stérilet au cuivre, le diaphragme et les méthodes d’observation du cycle entre autres. Non la contraception naturelle ne comprend ni le préservatif, ni le stérilet au cuivre ou aux hormones, ni le diaphragme, etc, seulement les méthodes basées sur la connaissance du cycle.
Le taux que vous indiquez (sans donner la référence complète) est celui de l’application pratique, compte tenu des erreurs. L’efficacité théorique (continence en phase fertile est 99,6%, avec bon emploi des préservatifs en phase fertile 99,4%) bien qu’en contraception on donne plutôt le taux de grossesse, respectivement 0.4, 0,6 et 1,8% (bien supérieurs à l’emploi pratique des méthodes hormonales de prise quotidienne ou de changement hebdomadaire). Quand il y a emploi de préservatifs, rapports interrompus, diaphragme tec en phase fertile il s’agit de méthodes combinées pas de “méthodes naturelles” ou d’auto-observation du cycle. Bon été.
Je regrette mais ce que vous écrivez: “contraception naturelle” on entend “contraception sans hormone”. Sous cette étiquette, on regroupe des moyens de contraception comme le préservatif, le stérilet au cuivre, le diaphragme et les méthodes d’observation du cycle entre autres. Non la contraception naturelle ne comprend ni le préservatif, ni le stérilet au cuivre ou aux hormones, ni le diaphragme, etc, seulement les méthodes basées sur la connaissance du cycle.
Le taux que vous indiquez (sans donner la référence complète) est celui de l’application pratique, compte tenu des erreurs. L’efficacité théorique (continence en phase fertile est 99,6%, avec bon emploi des préservatifs en phase fertile 99,4%) bien qu’en contraception on donne plutôt le taux de grossesse, respectivement 0.4, 0,6 et 1,8% (bien supérieurs à l’emploi pratique des méthodes hormonales de prise quotidienne ou de changement hebdomadaire). Quand il y a emploi de préservatifs, rapports interrompus, diaphragme tec en phase fertile il s’agit de méthodes combinées pas de “méthodes naturelles” ou d’auto-observation du cycle. Bon été.